École pratique des hautes études (Paris) - EPHE

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Titre

École pratique des hautes études (Paris) - EPHE

Auteur principal

École pratique des hautes études (EPHE)

Description

L'École pratique des hautes études est créée par un décret daté du 31 juillet 1868 dont l'article 1er dispose : « Il est fondé à Paris, auprès des établissements scientifiques qui relèvent du Ministère de l'Instruction publique, une École pratique des hautes études ayant pour but de placer, à côté de l'enseignement théorique, les exercices qui peuvent le fortifier et l'étendre. »
Il s'agit de permettre à des savants qui n'ont pas un cursus académique classique avec une thèse d'État de donner des enseignements supérieurs de haut niveau, d'autre part de développer la dimension pratique ou applicable des savoirs universitaires, ainsi que des nouvelles branches de ces savoirs. Les enseignants n'ont pas tous le titre de « professeur » mais de « directeur d'Étude ».
Comme au Collège de France l'intitulé des chaires varie avec l'évolution de la recherche. Ceci permet à l'EPHE de rester à la pointe de la recherche pratique à chaque nouveau recrutement à partir du thème proposé par le candidat élu.
L'EPHE comptait initialement (1868) quatre sections : Mathématiques (Ire section), Physique et chimie (IIe section), Sciences naturelles et physiologie (IIIe section), Une quatrième section s'est ajoutée, elle rassemble les Sciences historiques et philologiques et les Sciences Religieuses (IVe section). Une cinquième section, sans numéro, est bientôt ajoutée (1869), pour les sciences économiques et administratives, section qui disparaîtra en raison de la guerre.
Comme elle est dépourvue de locaux spécifiques, un programme d'agrandissement de la Sorbonne, du Muséum et de la Faculté de médecine de Paris est lancé afin de donner de l'espace aux nouveaux laboratoires.
En 1886, l'EPHE est dotée d'une nouvelle section : Sciences religieuses (Ve section). En 1947, la section « Sciences économiques et administratives » est recréée avec comme intitulé « Sciences économiques et sociales (VIe section) », sous la direction de l'historien Fernand Braudel. Cette section prend par la suite de l'autonomie et finit en 1975 par devenir un grand établissement indépendant, l'École des hautes études en sciences sociales.
En 1986, les Ire et IIe sections sont supprimées et rattachées soit aux universités, soit au CNRS.
L'EPHE comprend donc actuellement trois sections et quatre instituts : Sciences de la vie et de la terre, Sciences historiques et philologiques, Sciences religieuses, l'Institut européen en sciences des religions, l'Institut des récifs coralliens du Pacifique, l'Institut transdisciplinaire d'étude du vieillissement, l'Institut des langues rares (ILARA).

Comme tout Normalien, Pierre Petitmengin a suivi des séminaires de recherche en dehors de l’École normale supérieure. Il a particulièrement apprécié le séminaire de Pierre Courcelle et s'est inspiré pour le séminaire qu'il a mis en place à l’École normale de l'esprit de ceux de l'EPHE. En ce sens, il a innové au sein de l’École normale.
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