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Le décret n° 85-789 du 24 juillet 1985 énonce, en tête de l'article 3 que "l’École normale supérieure regroupe les formations dispensées par l’École normale supérieure de la rue d'Ulm, à Paris, et par l’École normale supérieure de jeunes filles". C'est ce que la communauté normalienne désigne par le terme de "fusion".
Le décret n° 86-500 du 16 mars 1986 fixe la dissolution des deux Écoles normales à la date du 31 décembre 1986 et les règles particulières d'organisation et de fonctionnement de la nouvelle École normale supérieure : soit l'organisation de ses instances, c'est-à-dire le fonctionnement du Conseil d'administration et du Conseil scientifique, également la possibilité de créer des départements correspondant à une ou plusieurs disciplines après avis du conseil scientifique et du conseil d'administration, enfin le régime de la scolarité.
Le décret n°87-695 du 26 août 1987 énonce les statuts de la nouvelle École normale supérieure.
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Conseil qui rassemblait le directeur de l’École normale supérieure et les directeurs, plus souvent les sous-directeurs, des laboratoires scientifiques de l’École ainsi que le bibliothécaire. La fréquence des réunions étaient hebdomadaires.
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L’IRHT a été créé en 1937 à l’initiative de Félix Grat (1898-1940) et sous l’égide de Jean Perrin, prix Nobel de physique 1926 et sous-secrétaire d’État à la recherche scientifique dans le premier gouvernement du Front populaire. D’abord affilié à la Caisse nationale de la recherche scientifique mise en place en 1935, le laboratoire a intégré le CNRS à la création de ce dernier en octobre 1939.
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L’École spéciale des langues orientales a été créée par la Convention nationale (décret-loi du 10 germinal an III / 30 mars 1795). Elle a pour mission d’enseigner des langues orientales vivantes « d’une utilité reconnue pour la politique et le commerce ». Les premières langues enseignées furent l’arabe « littéraire et vulgaire », le turc et le tatar de Crimée, le persan et le malais. Elle s’agrandit régulièrement au cours du XIXe siècle, ajoutant des langues nouvelles pour former des interprètes pour les langues du Levant.
En 1914, l’école devient « École nationale des langues orientales vivantes » jusqu’en 1968, année où le mouvement étudiant amène à intégrer l’établissement dans le secteur universitaire en tant que « Centre universitaire des langues orientales vivantes ». Ce « CULOV » ne garde pas longtemps ce nom et devient par décret du 3 février 1971 l’institut national des langues et civilisations orientales, rattaché jusqu’en 1984 à l’université de la Sorbonne nouvelle (Paris III).
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Le petit conseil réunit l'équipe de direction de l’École normale supérieure de manière hebdomadaire jusqu'à Étienne Guyon. Cette équipe de direction comprend : le directeur, le directeur adjoint, le secrétaire général, le directeur de la Bibliothèque. Il traite aussi bien des questions quotidiennes de l’École que de questions de politique générale. Par sa fréquence, il permet une gestion de l'établissement au plus près.
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Bénéficiant de conditions climatiques favorables pour soigner les maladies pulmonaires, dès les années 30, Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie) a mis en place plusieurs établissements de cure. Cinq préventoriums , ou sanatoriums préventifs destinés aux personnes ayant fait une primo infection tuberculeuse, ont ainsi été ouverts.